Bénéficier d’un droit d’occupation durant quelques semaines par an, d’avantages fiscaux, d’un remboursement de la TVA et de la constitution d’un patrimoine, ce sont là quelques avantages de l’investissement en résidence de tourisme. Si vous êtes cependant attirés par cette forme d’investissement immobilier, encore vous faut-il savoir comment procéder. La démarche à adopter est toutefois déjà révélée ici.
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L’acquisition du logement
Une résidence de tourisme est une formule d’hébergement. Pour donc permettre à vos futurs locataires d’avoir où résider, la première étape de votre projet est de trouver un logement. Cependant, pour mériter son appellation de résidence de tourisme, il est conseillé que le logement à acquérir soit neuf ou en état futur d’achèvement.
Vous pouvez obtenir ce dernier par achat ou par construction. Dans l’un ou l’autre des cas, vous devez veiller à ce que la structure du logement soit semblable à celle des hôtels. Ainsi, votre résidence de tourisme pourra proposer le minimum de 4 services parahôteliers à savoir la réception, la restauration, la laverie et l’entretien.
Le dispositif fiscal pour investir en établissement de tourisme
Afin d’encourager l’investissement dans les résidences de tourisme, le gouvernement français a conçu un dispositif de défiscalisation. Si dans un passé récent, il y avait deux programmes, aujourd’hui il n’y a qu’un seul qui est valable et il s’agit du statut de loueur meublé en non professionnel (LMNP). Avec ce programme, si vos revenus BIC sont en dessous de 23000 euros HT par an, vous bénéficiez d’un abattement de 50% sur ceux-ci.
De plus, vous pouvez récupérer une TVA de 19,6% sur la résidence. Sans oublier la possibilité d’amortir grâce au principe de l’ARD la valeur de la résidence comptablement. Mais comme vous devez probablement déjà le savoir, pour avoir accès à ces avantages, vous devez rassembler certaines conditions.
Choisir l’emplacement de la résidence
Dans tout investissement immobilier, l’emplacement est un paramètre à ne pas négliger. L’exception n’est donc pas de mise avec les résidences de tourisme. Mais ici, sachez sue vous pouvez ériger votre projet en bordure de mer, à la montagne ou dans une zone classée comme étant touristique. Si vous optez pour l’emplacement en bordure de mer, veuillez à ce que la plage soit accessible à pieds et qu’il y ait des transports ainsi que des commerces à proximité.
Les investisseurs préfèrent en général les stations balnéaires. Vous pourrez ainsi choisir les zones comme la région PACA, la côte Aquitaine ou d’Azur. En revanche, si votre choix se porte sur une résidence située à la montagne, veuillez à ce que la zone soit enneigée en toute saison.
L’altitude devrait dans ce cas être de 1800 m au moins. Cela favorise en fait l’affluence, car de nombreuses personnes adorent faire du ski. Une telle chose ne doit par ailleurs pas vous empêcher de veiller à ce que la résidence propose d’autres activités de détente. Pour cette option d’emplacement, vous pouvez choisir les zones comme Les Vosges, Les Pyrénées ou Les Alpes.
La sélection du gestionnaire et signature du bail commercial
Après avoir franchi toutes ces étapes, la dernière est celle de trouver votre gestionnaire. Ce dernier est en effet un professionnel et il se sera chargé de collecter les loyers, d’entretenir la résidence puis de trouver les locataires. De plus, il sera le gérant des diverses prestations offertes au sein de la résidence.
Au regard de tout cela, vous devez bien choisir votre exploitant en veillant à ce qu’il possède une bonne réputation, une solidité financière et qu’il soit digne de confiance. Les investisseurs choisissent généralement dans ces cas une société de gestion.
Toutefois, une fois que vous aurez trouvé votre gestionnaire, vous devez signer avec ce dernier le bail commercial. C’est le document qui indique celui à qui incombe les frais relatifs à l’entretien, les charges des travaux et autres charges. Lisez-le donc bien et faites vérifier son contenu par un professionnel comme un notaire ou un avocat.